Lève le pouce...

C’est sur ces derniers conseils de conduite que je quittais Besançon. Étrangement, ça n’a strictement rien à voir avec H2G2. Le pouce, c’est finalement pas si loin du pied que ça. Il suffit de le lever, et on se sent déjà mieux, plus reposé, plus en sécurité, etc.

Ces vacances auront été excellentes, pour ma part. Bien sûr, ça n’a pas été que drôle, surtout au début, mais finalement, tout est bien, même si la jolie demoiselle aux cheveux noirs et à la mouche en forme d’étoile a emmené quelqu’une avec elle. Tout est mieux, dirons-nous.

Donc voilà, une première semaine en Haute-Savoie à courir entre famille, funérailles, déménagement et amis, car si nos morts ont de l’importance, les vivants en prennent d’autant plus. Revoir la génération suivante, ainsi que les deux précédentes. verser quelques larmes et sourire de se revoir en famille, malgré tout. Un jeudi 11 pluvieux, mais c’est normal. J’ai quand même risqué un "enterrement pluvieux, ..." histoire de détendre un peu mes sœurs. Ce que j’aime chez elles, c’est que ça marche, du coup.

Je peux paraitre un peu choquant pour des personnes pour qui la sépulture est sacrée avant tout. Désolé, pour moi, la mort met fin à la vie. C’est comme ça, et je me refuse à dramatiser une situation qui pourrait être bien pire, puisqu’elle est morte vite et de mort naturelle, en plus.

Que ça soit dit : pour mon enterrement (ou mon incinération, ou je sais pas encore quoi), je veux de la musique, mais pas des chants chrétiens ou autres religieuseries, s’il-vous plaît. C’est déjà suffisamment difficile comme ça sans avoir à en rajouter. Une bonne impro. me suffirait amplement. :)

Je voudrais que ça soit comme dans la chanson de Brel. J’veux qu’on célèbre une amitié, un amour, ou toute autre chose qui rappelle comment c’était bien, pas qu’on pleure sur son sort parce qu’une personne est « partie ». Voilà comment je vois un vrai hommage à quelqu’un qui meurt.

(dédicace à G. : Je t’adore, toi et ton manque de bol. :) )

Après tout ceci, donc, départ pour Lyon où je planifie tant bien que mal des petites soirées avec quelques amis. Pas facile de voir tout le monde, mais tant pis : on fait comme on peut. Au final, j’aurais vu des endroits où il fait bon vivre, les gens qui vont bien dedans ; bien mangé, bien rigolé, bien bu aussi. Des couples qui se font un peu plus serrés chaque jour, de ce que j’en vois, et c’est chouette, ça. Des projets qui se construisent, aussi. J’aime bien.

Une petite semaine avec la frangine, le beauf et la petite nièce, qui me fait définitivement mourir de rire par sa capacité à intervenir dans nos discussions, souvent à propos et toujours de façon délicieusement décalée. Pas mal pour une petite de deux ans et demi. Je repousse un peu mon arrivée sur Besançon pour pouvoir aller voir le film qui était passé à l’as suite aux évènements précédents.

Excellent H2G2, on s’en pourlèchera encore longtemps avec ma sœur. J’en profite d’ailleurs pour lui piquer ses Star Wars, histoire de bouquiner un peu quelque chose qui se lit bien. Bon, par contre, les éditions que j’ai sont bourrées de fautes et de répétitions ou omissions de mots. Ça m’étonne un peu plus à chaque fois mais bon, ça sera jamais pire que ce bouquin sur "La cité numérique", une horreur de français.

Je m’égare.

Le voyage vers Besançon est bourré d’incertitude concernant ce qui m’attend là-bas. Cinq ans qu’on s’est pas vu avec S-tL (ça te va ce pseudo ?). Bon, en même temps, vu le coup de fil qu’on a eu, je m’inquiète que très moyennement, hein : Elle a pas trop l’air d’avoir changé, et ça, c’est bien. Je suis vraiment content de la revoir...

ERREUR !!!

En fait... non. Pas erreur. (Ça va mieux S-tL ?) Juste que j’ai appris plus sur elle en trois jours et demi qu’en deux ans à l’école. Ça me plaît et m’honore, même. Je vais garder tout ça dans un coin, promis.
Je découvre entre autre qu’elle porte désormais des chaussures à talon...

DES CHAUSSURES À TALON !!! Les gens qui ne la connaissent pas d’avant ne peuvent pas comprendre. Genre chic et tout. hey ! Mais elle ferait femme ! Jolie et tout... Pfiouuu... Je l’avais jamais vu avec ces yeux là avant, ou quoi ? Bon, elle a changé, finalement. Mais c’est bien, du coup. ;)

Bon. Quand un hôte reçoit, il propose à boire. J’ai donc découvert avec joie (c’est peu de le dire, surtout au bout du deuxième verre) ce qu’était le Macvin. En même temps, c’était une bonne façon de faire connaissance de Carine et Caro.
Salut, je tourne de l’oeil au deuxième fond de verre, vous voulez être mes amies ?

Bref, le temps se passe agréablement avec un peu de glace au chocolat pour faire glisser (excellente, La Crémière). Après-midi à discuter, et apprendre tout ce que je n’aurais jamais cru apprendre, tout en préparant sa soirée... Incroyable comme on croit connaitre les gens, et comment certains arrivent encore à vous surprendre.

Soirée à attendre Carine qui rentrera assez tard, ce qui me donnera largement le temps de manger le "7° épisode de Stars Wars". On se fera une bonne soirée autour de dames chinoises, assorties à point de mojitos... Bon sang, ça faisait longtemps que la tête ne m’aura pas tournée autant. Ça ne sera cependant pas la dernière de mon séjour là-bas.

Dimanche se déroulera vite, puisque nous nous sommes levés relativement tard, quand même... Je tiens cependant à noter l’ajout d’une entrée dans mon top ten des moments magiques de ma vie : Prendre une douche chaude à durée indéterminée tandis qu’S-tL accorde sa harpe juste à côté, ça a quelque chose de (gni) légèrement (raa) envoûtant...

Nous courrons ensuite aux salines d’Arc-et-Senan, histoire d’enfin voir de quoi il s’agit. Bon, on n’a pas vu grand chose, puisqu’arriver à dix-huit heure quand ça ferme à dix-neuf... Mais c’est vraiment pas grave ; que du bonheur encore... et merci Sylvain de nous avoir fait louper la dernière projection du petit film, hein. (C’est bien Sylvain, non ?!) Sylvain, c’est un petit de sept ans qui s’approchera d’elle en la fixant, et qui lui avouera qu’il la trouve très belle, puis lui demandera s’il peut lui faire un bisou.

Diantre, il est couillu ce garçon. :]

On court un peu partout pour survoler les lieux. Il pleut. C’est chouette. J’aime la pluie. J’aime les vacances.

Passage éclair (normalement) pour voir la mère et le frère. On restera manger, finalement... J’apprends notamment que la tarte au citron est un met fort apprécié par la demoiselle. :) Moi qui adore le citron ; ça tombe bien puisque nous avons droit à une crème au citron en dessert. (non je plaisante, je ne supporte les desserts au citron que depuis pas trop longtemps, en fait.)

On file au cinéma voir « Les poupées russes ». Quatre dans la salle, un bon film. J’aime. Le sujet aussi, est finalement plutôt bien adapté à nos situations respectives. hum...

Rentrage et dodo, après un peu de Star Wars, quand même...

Le lendemain se déroulera tranquillement, puisqu’il pleut et que je n’ai pas non plus trente mille trucs à faire. Je finis donc « La quête des Jedi » et fait deux trois courses / vaisselles, en attendant d’aller au resto le soir, chez une amie à elle. Nous finissons donc au « Champagney », où nous dinons dans une ambiance feutrée, servis par un gentil jeune homme bien bien bien habillé, et un peu, hum, tendu ?! :)

Elle me gratifie d’un "lalalaschtroumpflala" ; elle n’a peut-être pas tant changée, finalement... Tant mieux.

Nous finissons tranquillement notre repas et allons nous promener dans Besançon. Magique, je crois. Se promener tranquillement (même si elle marche vite, tout de même, pffff...). Petit moment de repos en face de l’horloge astronomique éclairée de mille filaments.

Puis on monte, et nous asseyons sur les remparts de la citadelle, qui ô, bonheur, ne sont pas bardés de garde-corps ; sensation de liberté et de quiétude, mêlée à l’agréable plaisir de partager un moment à deux, uniquement. Les yeux fixés sur Besançon, on discute de tout et de rien, de nous et des autres, d’un peu tout ce qu’on ne s’est pas dit depuis cinq ans, quoi...

C’est vraiment chouette. :)

Retour, et continuation de tout à la belle étoile (il n’y en avait qu’une, oui) sur le perron en bois de la maison, devant le brouillard montant, non loin du son des cloches du troupeau de vaches non loin d’ici. J’avais oublié comment tout se passait à la campagne... J’adore. Je sais plus à quelle heure on décide de se coucher, au final. C’était plus trop dans les préoccupations du moment.

Juste prendre le temps de vivre, et se moquer un peu du reste. Nous devions forcément être mardi, puisque la citadelle de Besançon s’était éteinte sous nos yeux. Les mouches un peu trop nombreuses m’empêchent de dormir (Il faudra un jour que je raconte comment c’est pas rassurant d’être au milieu de trois chevaux affamés, tiens... une certaine impression de petitesse)...

Un petit Calvin et Hobbes me calme, et je retourne au lit. Crevé, je sombre comme une masse, je crois...

Mardi, jour du départ, donc. Je finis le pot de glace au chocolat « La Crémière » avant de prendre la voiture, bien crevé, quand même.

Un petit coup de fil gêné à Sam et Lariam pour dire qu’à l’heure à laquelle je pensais arriver, ben je partais à peine... humpf ! On se dit « au revoir ». Oui... À très bientôt Dame Sourire...

Route un peu longue et pluvieuse, chiante, avec un peu de culpabilité d’arriver si tard. :/ Petite pensée pour clim en passant vers Mulhouse...

Arrivé à Strasbourg, je trouve un Samouraï faisant le guet devant l’entrée. Il m’informe que c’est la guerre à la maison, et que Lariam est dans les tranchées, à l’assaut d’un adversaire plus que coriace : un bébé de 2 mois.

On va donc chez son père, où je vais dormir. On papote un peu, et nous quittons en attendant le lendemain, en espérant que je serai moins crevé (merde, j’ai failli lui tomber dessus en sortant de la voiture...).

Le lendemain, j’arrive à me réveiller tôt, et ça me fait bien plaisir, d’ailleurs. Je note surtout que j’ai pas à me forcer à faire le choses, surtout quand il s’agit de voir des gens qui me manquaient un peu, quand même, hein...

Allez GO ! Je me perds un peu en retournant chez eux. Pas grave, chuis un warrior, y’a de la mousse sur ma voiture, donc je suis jamais perdu. Surtout ne pas sonner trop fort. Elle a l’oreille sensible je suis sûr, la petite.

*appui léger*... (rien)
*appui un peu plus affirmé* (rien)

Gniii... Je vais quand même pas sonner comme un boeuf... Ha... Ça marche. On m’ouvre la porte de la maison du bonheur.

Je découvre enfin l’endroit où vivent ces deux retraités du blog. (han ! Que de sarcasmes...) C’est toujours chouette d’entrer chez un couple de gens qu’on aime bien, avec un bébé, tout ça. On trouve toujours normal qu’un rayon de soleil vienne éclairer tout ce beau monde au moment où on passe la porte.

On essaie de préparer un truc à base de vache qui rie avec Lariam (c’est indien, mais je ne me souviens plus du nom). Rappel : mettre beaucoup de farine pour étaler la pâte de Lariam...

Nous dégustons donc un somptueux... "jesaisplustropquoiaucurryquiarrachelagueulemaisvraimenttrèsbon", et je découvre un peu plus la vie de mon hôte... C’est toujours un honneur pour moi de discuter de choses un peu plus profondes que de blog, de paintball, ou de Cream et de Black Sabbath.

On donne notre avis, on voit les gens sous un autre jour, et quelque soit le jour, on se rend compte qu’on tient à ces gens. J’espère en tout cas que tout se passera pour le mieux. :*

Bon... En même temps, il faisait un peu un temps de chiotte l’après-midi, donc bon... Qu’est-ce qu’on fait ? Hé ben on va jouer un peu à la XBox... :) Hein ?! quoi ?! Des monuments de l’architecture juste à côté ? Ha, ouais, mais manque de bol, c’est pas pour ça que j’ai fait le voyage, hein... Ils attendent depuis plusieurs siècles, ils attendront bien encore quelques temps.

Donc XBox... Et bien sûr... PAF ! pour changer un peu de mes lectures, un peu de Star Wars Battlefront... :)

Ben voyons. Lariam pourra donc se moquer de nos pauvres yeux écarquillés quelques heures plus tard. Oui, le temps passe pas à la même vitesse quand on joue, c’est admis, surtout quand comme moi, on se bas avec un joypad parce qu’on n’a absolument pas l’habitude de jouer avec cet instrument barbare (À moi mon clavier et ma souriiiiis !!!).

Bon, il est tard, quand même... 19:00, pour des gens du nord, c’est tard, encore plus pour un jeune papa... ;) Nan mais ho... Allez, on va au Mooze.

Alors le Mooze, qu’est-ce que c’est ? On pourrait faire une description détaillée de ses toilettes, puisque c’est la première chose à laquelle j’ai eu droit. Mais en fait, non. Déjà le Mooze, c’est non fumeur. Ce qui pour un restaurant, est déjà bienvenu (histoire de goût, tout ça...). Bref... Si on voulait résumer le Mooze, ce serait impossible. :] Voilà, c’est fini. passons à la suite...

Hahaha ! Bon allez, description du Mooze : Un sushi bar où un tapis roulant circulant le long de toutes les tables (articulées autour des plans de travail de la cuisine) présente les mets (succulents) préparés par les cuisiniers. Ces plats sont disposés sur des coupelles de couleurs différentes. Chacune correspondant à un prix. Bon. Bien sûr, c’est le piège. On prend un truc qui parait excellent. On mange. On voit un truc qui a l’air encore meilleur. On mange. Gasp ! Ça existe ça ?!!! J’en veux !

Voilà. À terme, on finit avec un empilement de coupelles multicolores sur le côté, un ventre énorme, mais léger quand même, et un sac bien moins lourd, aussi, à moins de payer par carte bleue.

C’était tout bonnement excellent. Le mieux dans tout ça est d’être accompagné de quelqu’un qui connait bien cette nourriture. Mais celui-là, je me le garde, hein... ’faut pas croire. Les bonnes choses, je partage pas. Je suis comme ça, moi. Plongée dans une autre culture, à deux, tout le reste disparait. Je suis un gamin, et j’écoute les conseils de mon maitre qui m’apprend à prendre du gingembre à la fin du plat pour bien remettre toutes les papilles surexcitées à leur place... pour continuer sur un autre plat, bien sûr...

J’apprends des trucs de ouf, aussi. Des conversions étonnantes, des trucs comme ça. Toutes ces révélations confirment au moins une chose : cet homme , derrière soit un calme olympien, soit un pur délire, est d’une sensibilité à toute épreuve. Je suis pas si étonné, en même temps. C’est juste le sujet qui surprend. :)

Bon... Y’a bien un moment où il faut partir, hein. donc la mort dans le porte-feuille, on sort (arf, on peut pas reprendre encore quelques sushis ? sûr ?).

On se promène donc dans les rues de Strasbourg, un peu... J’essaie de comprendre un peu son boulot. C’est pas comme si je raffolais de tout ce qui est médical, en même temps... :/ Reste que je comprends mieux les horaires de fous, les nuits flippantes, le ras-le-bol de certains, et l’envie d’être peut-être un peu plus reconnus de temps en temps, ça ferait pas de mal.

On croise la cathédrale de Strasbourg. Ce sont les illuminations !

Deux, trois photos, viteuf... mais sans mon appareil, c’est quand même pas pareil. erf... C’est quand même bien sympa de m’avoir prêté le tiens, hein... merci. :*

Les yeux qui pétillent... Attention, il va me sortir un truc hallucinant !
\o/

Il me fait de nouveau rêver en me racontant un mythe de Strasbourg, à savoir pourquoi le vent souffle surtout autour de la cathédrale. Alors si je me souviens bien (oui, ça fait un moment que je suis en train d’écrire ce post, et heu... bref, j’ai une mémoire de chiottes), le diable était venu un jour sur son destrier le vent, pour voir comment ça se passait dans le coin (trop chouette ce spot, j’peux p’t’être me taper un ou deux ollies sur la place...). Manque de bol, y’a un truc qui lui déplaît particulièrement, et il se sauve... oubliant son cheval derrière lui. Depuis, le cheval essaie de faire des back-flips comme il peut aux alentours de la cathédrale, mais c’est pas facile...

On se rentre, et au lit. Star Wars se porte bien, et l’amiral Thrawn aussi. J’en sors pas de ces Star Wars, c’est dingue...

Le lendemain, ça sera Burnout sur XBox (oui, il fait toujours un temps de chiotte, oui, je suis toujours aussi pourri dans le maniement du joypad).

J’essaie tant bien que mal d’arranger le rendez-vous avec bleu, et bon, dans la série culinaire, je pouvais pas passer à côté de la flamen-küche. Bon, j’ai pas trop trop aimé, en fait... Je ferai un autre test une prochaine fois, mais bof, je dois bien l’avouer.

Nous finissons par laisser Lariam aux prises avec ce petit être étrange appelé bébé... Courage. Nous rejoignons l’homme que l’on nomme Be-Be-Bleuuuu !!! (et il nous a mis la fièèèèèèvre... heu... houla... non, en fait... on se calme...).

Comme tout bon rendez-vous entre blogueurs, la situation est ridicule, puisqu’il s’agit de trouver quelqu’un que l’on lit depuis des lustres, mais dont on est incapable de reconnaître la tête. Spa grave, on se trouve toujours... :)

Du coup, on discutera de vélos (forcément), de BD (forcément, mais pas trop, au final), de bouquins, et de... boulot : J’ai presque compris ce que ne faisait pas Bleu (C’est déjà pas si mal).

Bref, une soirée de bière, où je perpétue cette (très) jeune tradition qui date d’il y a quelques jours, et qui consiste à me mettre la tête dans un état anormal avec des gens que j’ai pas vu depuis longtemps, voire jamais. Bon, on finit quand même par raccompagner le petit chez lui, vu que c’est pas très très loin, du coup.

Reste que je m’imaginais pas rencontrer quelqu’un d’aussi volubile. :) C’était vraiment sympa, même si je devais un peu fatiguer quand même... (pas de la soirée... de l’ensemble des vacances, et du fait de me lever plus tôt que d’habitude pour pouvoir profiter un peu des gens).

Dodo. Star Wars.

Le lendemain sera un peu speed, quand même. Finir de passer quelques moments ensemble, manger un dernier bout, voir une dernière fois la miss et toutes ces jolies choses que l’on trouve en Allemagne, qui se collent, s’attachent sur les frigos, au mur, partout... Oui, je sais, j’ai pas trop parlé du p’tit bout de chou, mais il me faut aussi un temps d’adaptation, à moi... Je sais pas, c’est tout mignon, mais ça fait du bruit, alors j’ose pas trop. J’ai toujours un peu peur de tout casser là-dedans. :] Disons qu’un bébé, je trouve ça mignon, hein, mais j’ai du mal avec tant qu’il n’y a pas de communication réelle (avec des sons organisés et signifiants ?). Bon, ça m’aura pas empêché d’avoir l’air gaga, j’imagine. Mais bon... On fait ce qu’on peut pour gagner sa dignité, hein... ;)

Départ vers Orléans. Je suis à la bourre sur un planning virtuel. Je prévois quand même d’arriver vers 21:00. Au départ, je pensais ne faire que de la nationale, le but étant d’éviter Paris. Bon. Je me suis fait un mix autouroute / nationale. C’était juste ce qu’il me fallait. Je tiens à signaler cependant que les longues nationales toutes droites à 90 à l’heure, vers Troyes, je crois. C’est vraiment chiant à mourir, long et monotone. Enfin, un peu tout ce qui se fait de pire en expérience automobile.

Je suis content, j’approche du but vers 20:45. YES !

Bon, ben voilà... Presque arrivé, je me plante de route, et je me tape une dizaine de bornes de plus. Arf... Mon petit plaisir d’arriver à l’heure passe à la trappe.

Bon. Tant pis pour le timing ; je découvre une petite maison en bout de village, toute mignonne, mais c’est un peu délicat de savoir s’il s’agit de la bonne... Je m’avance doucement dans l’allée en gravier. Est-ce ici ?! Je crois discerner une silhouette qui s’écarte de la fenêtre furtivement... Serais-je arrivé dans ma dernière demeure ?

On m’épie, on me guette...

Ho ! Tiens ! Un sourire connu... Vouiiii ! C’est plancton ! J’arrive et me pose. La demoiselle est en train de cuisiner. miam. En plus, c’est une tarte au saumon. Mais c’est que j’adore ça, moi, le saumon ! Wouloulouuuu ! Trop bieng. Mangeage délicieux, donc. J’aime.

On discute un peu de tout et de rien, on décide d’aller au festival international des jardins, à Chaumont-sur-Loire. C’est encore une idée soumise par Dame Sourire, ça.

Allez, on va au lit après avoir un peu farfouillé, écouté et regardé de la musique, blogué un peu ; je suis un poil fatigué, je crois. Bonne nuit petite planète.

Le lendemain matin, je me découvre un talent caché de griffoir pour chat. Je me réveille avec une boule noire accrocher à mon duvet, au niveau de mes pieds... Heu... Tartine... Même si ça doit sentir super bon, c’est pas comestible, hein...

Enfin, quand je dis "matin", c’est surtout pour évoquer le réveil, parce que bon. On décide de pas aller à Chaumont-sur-Loire : Ça nous ferait courir et stressé, et puis il faut faire des courses pour le soir : plancton à des invités... Et pas des moindres, puisqu’ils viennent avec... une Game Cube. Arf. J’aurais fait testeur de consoles, en fait, pendant ces vacances. :]

Bon. Donc on va visiter un peu Orléans, hein, du coup. Essayer de trouver un endroit où manger bon. Bon, pas de bol. Mauvais timing. Tout les bons restos ne servent plus, vue l’heure.

Arf. On se rabat sur une espèce de croissanterie dans laquelle je mange une tajine servie dans une assiette. Bien entendu, je fais la remarque qu’une tajine, normalement, c’est le plat, à la base, pas ce qu’il y a dedans. Bref. On mange, et ça se laisse manger. groumpf. Je jure de me venger sur un pain au chocolat. :)

Petite visite guidée d’Orléans, donc. Je vois de jolies petites demeures ; et on finit sur les quais fraichement aménagés. On discute d’un peu tout, c’est un peu flou après trois semaines, j’avoue. Je crois me souvenir de beaucoup de canards, d’une croix bizarre sur l’autre berge, faite de troncs d’arbres. Des gens qui font du vélo, et aussi, d’une église bizarre, avec une toiture super compliquée.

Et là... PAF ! Non pas le chien, mais le petit chinois...

Chose promise, chose due, nous allons à « Autour de la Terre », un salon de thé où l’on sert toutes sortes de boissons chaudes ou froides...

Première impression avant même d’entrée dans cette bulle ; un petit mot sur la porte qui finit par cette phrase : « Vous n’êtes plus le centre du monde ». Ça me plait déjà beaucoup...

Toutes sortes de boissons, donc, dont des chocolats... Alors je regarde la carte : chocolats parfumés. Mouahaha, je sens d’avance le piège et le goût de chiotte d’un truc à moitié raté. M’en fous, je suis kamikaze, je commande un chocolat parfumé à la banane parce qu’on se refait pas, et une tarte tatin.

Bon.

Je remballe ma moquerie et je reste assis, surtout, parce qu’après avoir été sauvagement happé par un parfum chocolaté exquis, je me retrouve avec des effluves de banane qui viennent titiller mes papilles par l’arrière... les fourbes. Mon truc que c’est bon... J’ai jamais goûté ça avant. o.O°

Donc si vous passez ou êtes à Orléans, il faut absolument aller là-bas. Mais attention, je qualifierais ce lieu de jardin zen, réservé à la méditation... Mon truc que c’était bon, agréable, de pouvoir parler doucement, illuminés par cette toile tendue sous la verrière qui donnait dans cette petite cour intérieure, pleine de soleil. Je rêve, et j’en profite pour prendre un des multiples livres qui se trouve sur les étagères disséminées un peu partout dans les pièces. Un livre sur l’architecture, les colonnes, les règles et tout ce qui s’ensuit. Je trouve toujours ça mignon de voir à quel point des gens se sont acharnés depuis le début à cadrer l’architecture.

Bref... On se rentre et on va faire les courses à Carrefour... histoire de donner à manger aux convives du soir ; espoir. On se rentre, et on commence l’épluchage de tout ce petit monde carrément à la bourre. Des courgettes, des poireuh, et des scoub... non, pas ça.

Bon, le retard sera noté. Perso, j’aurais préféré qu’ils nous donnent un petit coup de main au lieu de s’asseoir dans le canap’ à attendre, mais bon... Bref. On prépare un peu tout, puis discussion de tout et de rien. Allez... Ils sont biens sympas, hein... ’faut pas déconner. J’arrête de faire ma mauvaise tête, là... C’est bon. C’est fini. C’est une fois de plus vraiment très très bon. All hail plancton !

Bon allez, allez... parlons de choses sérieuses... Quatre manettes se rejoignent sur une espèce de cube en plastique. C’est une Game Cube... HO ! C’est bô ! Le but de la soirée : Mario Party 6. Ce jeu est excellent. Vraiment. Il faut imaginer un jeu de société où il est question d’adresse et de fourberie à la fois, mais devant un écran, avec des joypads et des micros. Terrible.

C’est vraiment un bon moment à passer. Avec toute la mauvaise foi des uns et les sarcasmes des autres. :) Testé et approuvé, donc.

Bon, on finit quand même par aller au lit, hein. Y’en a qui ont de la route tout de suite, et d’autres demain (plein)...

Le lendemain, c’est p(ira|ar)tage en bonne et due forme... :) Je finis par partir. C’est toujours un peu pénible de partir. Ç’aura sans doute été un peu trop court., mais les poires me rattraperont quelques jours plus tard. :)

Merci pour la confiture aux épices parfumée à la poire. :*

Ça peut paraitre complètement irréel comme c’était bien... Ben ouais, en fait... :) Ç’aura été un tour de France, qui se terminait bientôt, et en tout cas très bien, autour de la planète France.

Il court il court l’an.archi.
Il est passé par ici.
Il repassera par .

Petit résumé du périple culinaire :